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dc.contributor.advisorPlusquellec, Pierrich
dc.contributor.authorDufour, Pierre
dc.date.accessioned2019-01-14T21:46:25Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2019-01-14T21:46:25Z
dc.date.issued2018-10-18
dc.date.submitted2018-02
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/21301
dc.subjectTSSTfr
dc.subjectFACETfr
dc.subjectStress Chroniquefr
dc.subjectComportements non-verbauxfr
dc.subjectExpressions facialesfr
dc.subjectMaltraitancefr
dc.subjectÉvaluation du stressfr
dc.subjectStress biologiquefr
dc.subjectNon-verbal behaviorsfr
dc.subjectFacial expressionsfr
dc.subjectAbuse and neglectfr
dc.subjectSalivary cortisolfr
dc.subjectChronic stressfr
dc.subject.otherPsychology - Behavioral / Psychologie du comportement (UMI : 0384)fr
dc.title« Étude du lien entre les comportements non verbaux émis par de jeunes hommes soumis à un test de stress (TSST) et leur niveau de stress physiologique : influence des expériences passées de maltraitance »fr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplinePsychoéducationfr
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelMaîtrise / Master'sfr
etd.degree.nameM. Sc.fr
dcterms.abstractLe stress chronique est un facteur de risque important au développement d’un trouble de santé mentale. De récentes études semblent montrer que le stress peut se propager automatiquement d’un individu à un autre. Les résultats indiquent en effet qu’en observant un individu stressé, notre système physiologique de stress s’enclenche sans que nous expérimentions consciemment et directement le stresseur. Ces résultats suggèrent qu’il peut y avoir contagion du stress entre plusieurs individus dans différents environnements sociaux : au travail, à l’école, dans une relation interpersonnelle ou au niveau familial. Cette découverte scientifique peut représenter un enjeu particulièrement important pour les professionnels qui travaillent dans des milieux d’intervention ou de santé, car ces intervenants sont en contact direct avec des gens qui vivent beaucoup de stress. Dans la présente étude, nous nous demandons quel est le mécanisme qui nous informe du niveau de stress d’un individu. Notre hypothèse est que certains indicateurs comportementaux non verbaux seraient présents chez un individu stressé et que la perception inconsciente de ces indicateurs pourrait ensuite déclencher une réponse empathique chez l’individu qui l’observe. Notre premier objectif est donc d’analyser les comportements non verbaux (expressions faciales et mouvement du corps) de 88 hommes soumis à une tâche de stress validée en laboratoire, le Trier Social Stress Task. Pour codifier les expressions faciales émises par le participant, le logiciel de détection automatique FACET © de Imotions, inc. a été utilisé. Ce logiciel utilise le Facial Action Coding System développé par Paul Ekman dans les années 1970s pour quantifier automatiquement les unités d’action qui sous-tendent l’activation d’un muscle du visage. Pour codifier les comportements non verbaux du corps, nous avons demandé à plusieurs observateurs indépendants de codifier chacun des sujets à l’aide de la grille comportementale dite de l’Ethological Coding System for Interviews en utilisant le logiciel The Observer © de Noldus, inc. Notre hypothèse était que certains comportements dits de déplacement (voir l’ECSI, annexe 2) et certaines expressions faciales (reliées aux émotions de dégoût, peur et colère) pouvaient indiquer l’activation physiologique du système de stress (mesuré par le cortisol salivaire) chez nos participants. Notre second objectif était d’analyser si la maltraitance pouvait influencer l’expression comportementale lorsque la personne est stressée. En effet, selon la théorie de désengagement social d’Ekman et Fridlund, moins les besoins d’un individu sont comblés par son environnement moins il les communiquera à ce dernier. Il se pourrait donc que les individus ayant vécu de l’intimidation ou de la négligence soient moins expressifs. Les résultats obtenus montrent qu’aucune association n’est détectée entre l’expression comportementale non verbale et le niveau de stress physiologique lorsqu’on ne tient pas compte du statut de maltraitance des participants. Par contre, les individus de notre échantillon ayant été maltraités démontrent moins d’expressions faciales de joie, de mépris, de dégoût et de tristesse lorsqu’ils sont stressés, alors que les individus non maltraités montrent davantage d’expressions faciales de joie, de surprise et de peur lorsqu’ils sont stressés. Notre dernier objectif était d’évaluer si des observateurs naïfs (sans grille ou formation particulière) pouvaient évaluer le niveau de stress des individus de notre échantillon. Nous avons donc demandé à deux observateurs de codifier l’humeur et le niveau de stress de 51 de nos participants. Notre hypothèse était qu’ils ne seraient pas nécessairement capables d’évaluer l’activation physiologique de nos participants, mais qu’ils seraient peut-être capables de capter certains indicateurs reliés aux expressions faciales (le niveau de colère démontré, par exemple) qui seraient associés à l’activation physiologique du stress. Les résultats tendent à suggérer que nos deux observateurs ne sont pas capables d’évaluer consciemment le niveau de stress présenté par les participants de notre étude, mais parviennent tout de même à discerner les individus les plus stressés en notant, chez eux, une moindre fréquence d’expressions faciales de tristesse et de dégoût.fr
dcterms.abstractChronic stress is an important risk factor in the development of a mental health issues. Recent studies seem to show that stress can propagate automatically from one individual to another. Buchanan et al. (2012) have shown that cortisol responses resonate between observers and speakers in an induced stress task (TSST). The cortisol response of observers increased with trait empathy and was not related to the speaker's subjective fear or distress. These results suggest that stress can propagate between several individuals in different social environments: at work, at school or in an interpersonal relationship. This scientific discovery may represent a particularly important issue for professionals who work in health or mental health environments, because they’re in direct contact with stressed individuals. In the present study, we ask ourselves, what is informing us of the stress level of an individual. Our hypothesis is that we’re able to catch some non-verbal behavioral indicators in stressed individual and that the unconscious perception of these indicators could then trigger an empathic response among the individual who observes it. Our first objective is therefore to analyze non-verbal behaviors (facial expressions and body movement) of 88 men subject to a task of stress validated in laboratory, the Trier Social Stress Task (TSST). To codify facial expressions issued by the participants, the software for automatic detection FACET © of Imotions, Inc. has been used. This software uses the Facial Action Coding System (FACS) developed by Paul Ekman in the 1970s to quantify automatically the units of action underlying the activation of a muscle of the face. To codify non-verbal behaviors of the body, we have asked several independent observers to codify each subjects using the Ethological Coding System for Interviews (ECSI) on The Observer © of Noldus, Inc software. Our hypothesis was that displacement behaviors (see the ECSI, Annexe 2) and certain facial expressions (related to emotions of disgust, fear and anger) could indicate the physiological activation of stress system (measured by salivary cortisol) among our participants. Our second objective was to analyze whether past experiences of neglect and abuse could influence the behavioral expression of a person when is stressed. According to the theory of social disengagement of Ekman and Fridlund, when the needs of an individual are unfulfilled by its environment, less it shall communicate them to the latter. Therefore, individuals who have been neglected or abuse in their childhood may be less expressive. No association is detected between the non-verbal behaviours and the level of physiological stress when it does not take account if a participant has been neglected of abused. By contrast, the individuals in our sample who were maltreated demonstrate less facial expressions of joy, contempt, disgust and sadness when their stress responses were higher. While individuals not mistreated showed more facial expressions of joy, surprise and fear when their stress response were higher. Our last objective was to assess if naive observers (without grid or special training) could assess the level of stress of the individuals in our sample. We have therefore asked two observers to codify the mood and the level of stress of 51 participants. Results tend to suggest that our two observers are not able to evaluate consciously the stress level presented by participants in our study, but are able to identify a lesser frequency of facial expressions of sadness and disgust when a person is under stress.fr
dcterms.languagefrafr


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