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Étude de l’association entre la consommation de cocaïne par épisode de binge et les troubles de santé mentale
Thesis or Dissertation
2017-04 (degree granted: 2018-03-12)
Author(s)
Advisor(s)
Level
Master'sDiscipline
Sciences biomédicalesAbstract(s)
Objectifs : Alors que le binge de cocaïne et les troubles de santé mentale ont été tous deux identifiés comme facteurs de risque significatifs d’acquisition d’infections transmises sexuellement et par le sang et de plusieurs autres problèmes de santé, très peu est connu sur la relation potentielle entre ces facteurs. Ainsi, le but de cette recherche est d’examiner l’association entre des troubles psychiatriques et le binge de cocaïne.
Méthodes : Les participants sélectionnés faisaient partie d’une cohorte prospective d’individus fumant ou s’injectant de la cocaïne. La problématique principale, un binge de cocaïne dans le mois avant le recrutement, a été définie comme l’usage répété d’importantes quantités de cocaïne jusqu’à ce que le participant ne soit plus en mesure de s’en procurer ou ne soit plus physiquement capable de continuer à en prendre. Les troubles psychiatriques ont été évalués à partir des questionnaires CIDI et DIS. Des modèles de régression logistique ont été utilisés afin d’examiner l’association entre le binge de cocaïne et les troubles psychiatriques, ajustant pour les facteurs confondants potentiels.
Résultats : Parmi les 492 participants, 24,4 % rapportaient au moins un épisode de binge de cocaïne dans le mois précédent le recrutement. Alors que 48,0 % de la population à l’étude correspondaient aux critères de trouble de la personnalité antisociale, 45,5 % présentaient un trouble anxieux et 28,2 % un trouble de l’humeur. Ceux présentant un trouble de la personnalité antisociale étaient plus susceptibles d’avoir consommé de la cocaïne par binge (Rapport de cote ajusté : 1.73, IC95% : 1.10-2.73), alors qu’aucune association n’était retrouvée entre les troubles de l’humeur et le binge de cocaïne. L’association entre les troubles anxieux et le binge de cocaïne n’était significative qu’en analyse univariée.
Conclusion : Parmi d’autres facteurs, la présence d’un trouble de la personnalité antisociale augmente les chances de retrouver un binge de cocaïne dans la population faisant l’objet de cette étude. Ces résultats mettent en relief le besoin d’améliorer notre compréhension des dimensions spécifiques du trouble de la personnalité antisociale contribuant à l’augmentation du risque de comportement de consommation de cocaïne non sécuritaire. Objectives: Although cocaine binges and mental health problems have both been identified as
significant risk factors for bloodborne infections and other health hazards, little is known
about the relationship between mental health and cocaine binging. Hence, the aim of this study
is to examine the association between psychiatric disorders and cocaine binging.
Methods: Participants were part of a prospective cohort study of individuals who either smoke
or inject cocaine. The main outcome, namely a cocaine binge within the last month, was
defined as the repetitive use of large quantities of cocaine until the individual was unable to
access more of the drug or was physically unable to keep using. Psychiatric disorders were
assessed using the CIDI and the DIS questionnaires. Logistic regression models were
performed to examine the association between cocaine binging and psychiatric disorders,
adjusting for potential confounders.
Results: Of the 492 participants 24.4% reported at least one cocaine binging episode during
the prior month. 48.0% of the study population met the criteria for antisocial personality
disorder, 45.5% for anxiety disorders, and 28.2% for mood disorders. Participants with
antisocial personality disorder were more likely to binge (Adjusted Odds Ratio: 1.73, 95% CI:
1.10-2.73) while those with a mood disorder were not. The association between anxiety
disorders and cocaine binging was significant only in univariate analyses.
Conclusion: Antisocial personality disorder increased the odds of reporting cocaine binging in
our study population. These results highlight the need for a better understanding of the specific
dimensions of antisocial personality disorder contributing to the increased risk of unsafe drug
use behaviors.
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