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dc.contributor.advisorHubert, Ollivier
dc.contributor.advisorLuc, Jean-Noël
dc.contributor.authorRaymond-Dufour, Maxime
dc.date.accessioned2018-06-11T14:18:25Z
dc.date.availableMONTHS_WITHHELD:60fr
dc.date.available2018-06-11T14:18:25Z
dc.date.issued2018-03-21
dc.date.submitted2016-12
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/20469
dc.subjectCanadafr
dc.subjectQuébecfr
dc.subjectMonde atlantiquefr
dc.subjectConscience historiquefr
dc.subjectUniversalismefr
dc.subjectHumanisme intellectuelfr
dc.subjectHistoricisation nationalefr
dc.subjectEnseignement classiquefr
dc.subjectAtlantic Worldfr
dc.subjectHistorical consciousnessfr
dc.subjectUniversalismfr
dc.subjectIntellectual humanismfr
dc.subjectNational historicizationfr
dc.subjectClassical educationfr
dc.subject.otherHistory - Canadian / Histoire - Canadienne (UMI : 0334)fr
dc.titleL'Universel et le national : une étude des consciences historiques au Canada français de la première moitié du dix-neuvième sièclefr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineHistoirefr
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelDoctorat / Doctoralfr
etd.degree.namePh. D.fr
dcterms.abstractCette thèse s’intéresse à l’évolution du rapport à l’histoire et de la conscience historique dans la société canadienne de la première moitié du XIXe siècle et propose une analyse métahistorique de deux principaux corpus de sources : le matériel pédagogique employé dans les collèges classiques, ainsi que les ouvrages historiographiques et politiques marquants pour l’élite canadienne, des réflexions du politicien Denis-Benjamin Viger au Rapport Durham et aux écrits de William Smith, Michel Bibaud et de François-Xavier Garneau. En analysant ces sources à la lumière d’un outillage théorique issu de l’historiographie de la représentation du temps, je propose une relecture de la constitution d’une conscience historique nationale au Canada français. Je démontre que la « nationalisation » de l’histoire est un phénomène graduel qui s’est échelonné sur l’ensemble des trois premiers quarts du XIXe siècle. Si l’histoire nationale a mis du temps à s’imposer, c’est parce que la conscience historique du monde intellectuel canadien au tournant du XIXe siècle était modelée sur les principes philosophiques universalistes de l’humanisme et du christianisme. Loin d’être spécifique aux Canadiens, cette mutation de la représentation de l’histoire s’insère dans un large mouvement occidental qui a été abondamment observé et commenté par l’historiographie. Enchevêtrées dans une histoire commune avec la « disciplinarisation » de l’histoire, la catégorisation des peuples et leur projection dans le temps n’est ni une évidence ni une nécessité, mais plutôt le produit d’une évolution culturelle partagée à travers le monde atlantique.fr
dcterms.abstractIn this thesis, I discuss the evolution of the experience of time and historical consciousness in Canadian society during the first half of the nineteenth century and propose a metahistorical analysis of two main bodies of documents : the educational material used in classical colleges, and a number of historiographical and political publications that were significant for the Canadian intellectual elite, from Denis-Benjamin Viger’s reflections to the Durham Report and to the writings of William Smith, Michel Bibaud and François-Xavier Garneau. By analyzing these historical documents using conceptual tools inspired by the historiography of representations of time, I propose a reinterpretation of the advent of a national historical consciousness in French Canada. I demonstrate that the “nationalization” of the past was a gradual phenomenon that spanned the first three quarters of the nineteenth century. If national history was not prominent around 1800, it is because Canadian intellectuals interpreted the past on the basis of the theological principles of Christianity and the universalist philosophy of intellectual humanism. Far from being specific to Canadians, this evolution in historical representation has been observed and commented upon by a rich historiography elsewhere in the Western world. Bound up with the disciplinarization of history as a historical phenomenon, the categorization of the Nation and its projection into the past was neither obvious nor necessary, but rather the product of a cultural evolution shared throughout the Atlantic World.fr
dcterms.descriptionCette thèse fut réalisée en cotutelle avec Paris-Sorbonne. Elle a également bénéficié de la contribution du Fonds de la recherche québécois en société et culture, du Fonds de la recherche québécois en nature et technologie (programme Frontenac), du Département d'histoire de l'Université de Montréal et de la Faculté des études supérieures de l'Université de Montréal.fr
dcterms.languagefrafr


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