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dc.contributor.advisorSeymour, Michel
dc.contributor.authorBoileau, Xavier
dc.date.accessioned2018-05-31T14:24:53Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2018-05-31T14:24:53Z
dc.date.issued2018-03-21
dc.date.submitted2017-08
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/20216
dc.subjectPhilosophie politiquefr
dc.subjectPhilosophie du langagefr
dc.subjectLibéralismefr
dc.subjectMinimalismefr
dc.subjectContextualismefr
dc.subjectConventionalismefr
dc.subjectPolitical philosophyfr
dc.subjectLanguage philosophyfr
dc.subjectLiberalismfr
dc.subjectMinimalismfr
dc.subjectContextualismfr
dc.subjectConventionalismfr
dc.subject.otherPhilosophy / Philosophie (UMI : 0422)fr
dc.titleStructure de culture et minimalisme : l’enjeu politique du minimalisme sémantiquefr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplinePhilosophiefr
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelMaîtrise / Master'sfr
etd.degree.nameM.A.fr
dcterms.abstractEn philosophie politique, la question de la langue est rarement directement prise en compte. Tantôt considérée comme simple outil de communication, tantôt appartenant à la culture d’un groupe, la langue ne semble pas constituer pour la philosophie politique un phénomène à étudier de façon indépendante. Pourtant, il semble légitime de se demander dans quelle mesure un état libéral peut légitimement protéger une langue sans pour autant être accusé de faire la promotion d’une valeur particulière et, par conséquent, sans enfreindre la neutralité libérale et la primauté du juste sur le bien. Afin d’explorer cette question, je m’intéresserai à une question fondamentale en philosophie du langage, soit le débat entre les philosophes souscrivant au minimalisme sémantique (E. Borg, E. Lepore et H. Cappellen) et ceux qui adhèrent au contextualisme sémantique (R. Carston, Sperber, Wilson, F. Recanati). On se demandera ainsi s’il est possible de distinguer la langue de la parole, la signification du système de croyances des locuteurs, la signification type de la signification liée à l’évènement d’énonciation. En d’autres termes, le caractère de culture d’une communauté, prenant ici la forme d’un arrière-fond de croyances, est-il nécessaire à la compréhension d’un acte de langage ou celui-ci peut-il minimalement être compris indépendamment de son contexte d’énonciation et faire partie de la structure de culture ? Est-il possible de dégager une signification minimale des phrases, leur sens le plus littéral, ou doit-on nécessairement avoir recours au vouloir dire et à l’intention de signifier ? L’objectif de cette réflexion est de rendre possible la promotion du langage dans une perspective libérale en montrant que la langue est un bien institutionnel relativement neutre.fr
dcterms.abstractFor most political philosophers, language is rarely a primary concern. Sometimes it is only seen as a tool of communication, while at other times, it is linked to a specific cultural group. Be that as it may, language doesn’t seem valuable enough to be considered as an independent object of study that plays a specific role in political theory. Yet, in the context of a liberal political philosophy, it seems legitimate to ask ourselves to what extent a liberal state can protect language without being accused to promote specific values within the community. In other words, is it possible for a liberal philosopher to promote linguistic laws and protect a specific language without violating the liberal principle of neutrality and the primacy of justice over good? With this question in mind, I try to explore a fundamental debate in philosophy of language that could shed some light on the contentious issue of liberal neutrality: the dispute between minimal semantics (E. Borg, E. Lepore et H. Cappellen) and those who promote contextual semantics (R. Carston, Sperber, Wilson, F. Recanati). By studying this debate, we will try to show that it is possible to distinguish between language and speech, meaning and belief system, literal meaning and occurrent meaning. We will try to answer the following question: is the cultural character of one community, understood as a set of background beliefs, values and ends, necessary for linguistic understanding or, is it possible to minimally understand these linguistics acts without the context of utterance? In other words, can language be understood as a fundamental part of the cultural structure as suggested by Will Kymlicka, as opposed to the character of culture? Our goal is to demonstrate that it is possible to promote language inside a liberal framework by showing that language is a relatively neutral and minimal institutional good.fr
dcterms.descriptionAvec la contribution des organismes subventionnaires du CRSH et du FRQSCfr
dcterms.languagefrafr


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