Afficher la notice

dc.contributor.advisorHarel, Simon
dc.contributor.authorLanoue Deslandes, Rosie
dc.date.accessioned2018-05-28T16:07:12Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2018-05-28T16:07:12Z
dc.date.issued2018-03-21
dc.date.submitted2017-05
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/20105
dc.subjectlittérature et musiquefr
dc.subjectphénoménologiefr
dc.subjectexpériencefr
dc.subjectécoutefr
dc.subjectsonfr
dc.subjecttempsfr
dc.subjectécriturefr
dc.subjectimprovisationfr
dc.subjecthallucinationfr
dc.subjectcontemplationfr
dc.subjectliterature and musicfr
dc.subjectphenomenologyfr
dc.subjectexperiencefr
dc.subjectlisteningfr
dc.subjectsoundfr
dc.subjecttemporalityfr
dc.subjectwritingfr
dc.subjectHenri Michauxfr
dc.subject.otherLiterature - Comparative / Littérature - Comparée (UMI : 0295)fr
dc.titleOn n’entend que ce qu’on écoute : l’expérience sonore et musicale chez Henri Michaux, entre écriture et improvisationfr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineLittérature comparéefr
etd.degree.grantorUniversité de Montréal
etd.degree.levelMaîtrise / Master'sfr
etd.degree.nameM.A.fr
dcterms.abstractS’inscrivant dans le champ des études musico-littéraires, mes recherches portent sur l’expérience sonore et musicale chez Henri Michaux dans une perspective phénoménologique. L’approche phénoménologique permet de retourner au monde vécu; en levant les préconceptions, on cherche à écouter l’expérience sensible. Écrivain et peintre, Michaux était aussi expérimentateur, improvisateur, « musicien-enfant ». Qu’il s’agisse de récits d’expérience d’improvisation musicale, sous hallucinogènes ou de méditation, l’œuvre michaldienne est traversée par des présences sonores : bruits, voix, musiques (jouées ou écoutées), hallucinations auditives, résonnances, vibrations et silences pleins habitent momentanément cette écriture de l’ombre, et laissent au passage, dans cette « aventure du son » (1), une forte impression sonore chez le lecteur. La musique, cet art du mouvement qu’il visite en insoumis « pour survivre autrement qu’en traces », restée sans enregistrement, « rend le temps sensible » (2). Elle est un lieu d’investigation du corps à partir duquel (conjointement avec la peinture) penser le temps vécu et les failles de l’écriture, dont il éprouve la lenteur dans son rapport problématique au présent, à l’immédiat, à l’improvisation. Il lui importe de rendre mobile cet « immense préfabriqué » (3) qu’est la langue : l’écriture devient alors l’espace de jeux sonores et rythmiques, engendrant une musique verbale, s’approchant d’une composition sonore, permettant des formes d’exorcisme, de guérison, d’affirmation et d’invention par le sonore.fr
dcterms.abstractSituated in the field of musico-literary studies, my research investigates sound and musical experience from a phenomenological perspective in Henry Michaux’s work. This phenomenological approach allows a second perspective of the world ; by removing preconceptions, we try to listen to the sensitive experience. A writer and a painter, Michaux was also an experimenter, improviser and a « musician-child ». Whether through his narratives of musical improvisation, under the influence of hallucinogens or meditation, the works of Michaux are filled with the presence of sound : noises, voices, music (heard or played), auditive hallucinations, resonances, vibrations and full silence all momentarily feature in his writing, and forge in its wake a « sound adventure » (1) that instils upon the reader a strong impression of sound. Music, this art of movement he disobediently visits without leaving any recordings, has the power « to make temporality sensible » (2). Music is a quest of the body where (along with painting) he reflects on lived time and on the shortcomings of writing, of which he feels the slowness in its problematic connection to the present, the immediate, and improvisation. He attempts to mobilize langage, which he perceives as an « immense prefabrication » (3) : writing then becomes a space for sound and rhythmic games, creating a verbal music, approaching a sound composition. This enables forms of exorcism, healing, affirmation and invention by sound.fr
dcterms.descriptionCité dans le résumé / Quoted in the abstract (1) H. MICHAUX. « Dans l’eau changeante des résonances », Face à ce qui se dérobe, O.C., vol. III, p. 895. (2) H. MICHAUX. « Un certain phénomène qu’on appelle musique », Passages, O.C., vol. II, p. 364-366. (3) H. MICHAUX. Émergences-résurgences, O.C., vol. III, p. 550.fr
dcterms.languagefrafr


Fichier·s constituant ce document

Vignette

Ce document figure dans la ou les collections suivantes

Afficher la notice

Ce document diffusé sur Papyrus est la propriété exclusive des titulaires des droits d'auteur et est protégé par la Loi sur le droit d'auteur (L.R.C. (1985), ch. C-42). Il peut être utilisé dans le cadre d'une utilisation équitable et non commerciale, à des fins d'étude privée ou de recherche, de critique ou de compte-rendu comme le prévoit la Loi. Pour toute autre utilisation, une autorisation écrite des titulaires des droits d'auteur sera nécessaire.