D’Ibn Khaldûn à Frantz Fanon ; d’une émancipation acoloniale à une émancipation postcoloniale
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Fait partie de
Les Cahiers d'Ithaque ; p. 89-100.Éditeur·s
Société Philosophique IthaqueAuteur·e·s
Résumé·s
La notion d’émancipation peut prendre différentes formes en fonction du cadre sémantique qui sous-tend la réflexion. Comment penser l’émancipation hors du cadre d’une pensée coloniale eurocentrée ? Pour y arriver, nous nous appuierons sur deux auteurs : Ibn Khaldûn et Frantz Fanon. Ceci nous permettra, d’une part, de rompre avec une certaine forme d’injustice épistémique, et d’autre part, de bâtir une conception renouvelée de l’idée d’émancipation. Nous centrerons nos analyses sur la place qui est faite à la structure familiale comme modèle pour l’action politique. Pour Platon, la cité c’est l’homme en grand. Nous ajouterions qu’entre la cité et l’homme il y a la famille.