Espaces de retour : dynamiques spatiales, mémorielles et identitaires dans Le premier jardin d’Anne Hébert et Surfacing de Margaret Atwood
Thèse ou mémoire
2016-12 (octroi du grade: 2017-07-12)
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Directeur·trice·s de recherche
Cycle d'études
MaîtriseProgramme
Littérature comparéeMots-clés
Résumé·s
Ce mémoire porte sur les interrelations entre les dynamiques spatiale, mémorielle et identitaire dans Le premier jardin d’Anne Hébert et Surfacing de Margaret Atwood. Ainsi, on cherche à savoir comment les concepts d’espace et de lieu permettent de mieux comprendre les dynamiques mémorielles et identitaires en jeu dans les récits de retour. En s’appuyant sur une expérience commune, celle du retour au pays natal, nous étudierons comment les difficultés qu’éprouvent les personnages à se remémorer, à se situer, à habiter ou tout simplement à être sont liées à leur relation conflictuelle à l’espace. Même si elles sont tentées par l’oubli, le retour aux lieux de l’enfance impose aux protagonistes une mémoire sensorielle. Le retour montre également comment les êtres sont liés au lieu, voire façonnés par lui, et comment ils peuvent cependant agir en retour sur lui. Le désir d’exister à travers une identité cohérente en est aussi un d’habiter et d’appartenir à l’espace. Finalement, nous verrons comment il est possible de repenser l’espace du retour à partir de la notion de non-lieu d’Alexis Nouss. This work examines the interrelations between space, memory and identity in Le premier jardin by Anne Hébert and Surfacing by Margaret Atwood. We seek to know how the concepts of space and place can provide a better understanding of the memory and identity dynamics involved in return narratives. Based on a common experience, that of returning to homeland, we will study how the characters’ difficulties in recalling, situating, living or simply being are linked to their conflictual relationship to space. Even if they are tempted by oblivion, the return to the places of childhood imposes on the protagonists a sensuous memory. The return also shows how beings are linked to place, even shaped by it, and how they can however act on it. The desire to exist through a coherent identity is also one of dwelling and belonging to space. Finally, we will see how Alexis Nouss’ concept of non-place of makes it possible to rethink the space of return.
Note·s
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