Résumé·s
Depuis les années 1980-1990, au moment où on assiste, dans le monde de l’art contemporain globalisé, à une prolifération des biennales internationales d’art contemporain, le climat de compétition s’intensifie et l’univers des biennales se phénoménalise et s’homogénéise. Ce mémoire a pour but d’historiciser et de définir les biennales sous leur nature phénoménale afin d’identifier, parmi leur hétérogénéité, un dénominateur commun sous lequel il est possible de comparer ces institutions artistiques en toute légitimité. Le projet étudie ce point de comparaison défini selon les trois critères d’autoévaluation des biennales identifiés dans cette recherche : la globalisation, l’industrie culturelle et touristique, ainsi que l’événementiel et le spectaculaire. Ce mémoire présente comme étude de cas la Biennale de Montréal et son récent renouvèlement. Il fait le point sur la controverse y étant reliée à travers une analyse comparée de la nouvelle Biennale de Montréal et les grandes biennales internationales.
Since the 1980s and 1990s, back when Contemporary Art Biennials were quickly spreading in the Global Artworld, the climate of competition has been intensifying. The world of biennials is becoming more homogenous and more of a phenomenon each year. The current study’s purpose is to historicize and define the biennials according to their phenomenal nature in order to go beyond their heterogeneity and find a common denominator which would allow the comparison of such artistic institutions in a legitimate way. The project will study this point of comparison according to three areas of self-assessment identified for this purpose: globalization, the cultural and touristic industries as well as the entertainment industry. The case study for this research is Montreal’s biennial and its recent renewal. It will explore the controversy related to the subject by analysing and comparing the new Montreal Biennial to the great international biennials.