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dc.contributor.advisorCochran, Terry
dc.contributor.advisorAgnese, Barbara
dc.contributor.authorLemieux, Catherine
dc.date.accessioned2017-05-08T16:59:53Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2017-05-08T16:59:53Z
dc.date.issued2017-03-28
dc.date.submitted2016-08
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/18454
dc.subjectPensée littéraire fr
dc.subjectLiterary thinkingfr
dc.subjectConsumationfr
dc.subjectFeufr
dc.subjectFirefr
dc.subjectMétaphorefr
dc.subjectMetaphorfr
dc.subjectÉcrits des femmesfr
dc.subjectWomen's writingfr
dc.subjectBachmann, Ingeborgfr
dc.subjectPlath, Sylviafr
dc.subjectDuras, Margueritefr
dc.subject.otherLiterature - Comparative / Littérature - Comparée (UMI : 0295)fr
dc.titleLa consumation comme métaphore de la pensée littéraire : lectures de Bachmann, Plath et Duras
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineLittérature (Littérature comparée et générale)fr
etd.degree.grantorUniversité de Montréal
etd.degree.levelDoctorat / Doctoralfr
etd.degree.namePh. D.fr
dcterms.abstractCette thèse offre une réflexion théorique sur la pensée littéraire. J’y analyse les modalités de la métaphore du feu dans les œuvres de trois auteures contemporaines afin de définir le processus menant à une connaissance qui met à l’épreuve l’ordre de la rationalité. La pensée est un acte qui se distingue de ses produits dérivés composant le savoir canonique. Elle ne peut être exhaustivement et objectivement conceptualisée puisqu’elle désigne le mouvement même la conceptualisation, processus dont aucune conscience ne peut s’extraire. La pensée peut être métaphorisée, traduite dans une constellation d’images littéraires qui la conditionnent et l’orientent. La métaphore de la consumation accompagne la pensée comme son double depuis l’éclosion de la culture occidentale. De par sa longévité, cette métaphore instaure un espace interprétatif transhistorique confirmant que les motifs sacrificiels de la connaissance mystique subsistent et se transforment dans la société moderne sécularisée. Révélant la pensée à sa démesure, la métaphore de la consumation témoigne des fondements affectifs et sensibles de la quête de connaissance. La littérature est dépositaire de cette part brûlante de la pensée, part occultée par le discours scientifique. Cette thèse a pour objectif de remédier à cette occultation, démontrant la pertinence de la pensée littéraire qui déborde les critères de rentabilité structurant l’économie du savoir actuelle. Dans la première partie je relève les conjectures poétiques et historiques ayant mené les penseurs à discréditer l’expression métaphorique. Sont ensuite élaborées les questions philosophiques majeures suscitées par la relation polémique entre vérité et métaphore. Cette dernière est définie comme une opération langagière engendrant un spectre de dualismes s’échelonnant entre vivant et mort, impropre et propre, sensible et intelligible, féminin et masculin. La deuxième partie de l’argument est consacrée à la lecture de figures contemporaines de la consumation : le Ich du roman Malina de Bachmann, Lady Lazarus de Plath, puis la mendiante et « l’écrit » chez Duras. J’y développe une conception de l’écriture comme acte de pensée relevant d’un processus d’épuisement, de résurrection, puis de corrosion du sens. Théoriser et actualiser dans mon propre discours cette métaphorique de la consumation permet de mettre en lumière le caractère essentiellement excessif de la pensée ainsi que le rôle primordial de la littérature dans sa transmission.fr
dcterms.abstractThis thesis offers a theoretical analysis of literary thinking. In analyzing the modalities of the fire metaphor in the works of three contemporary women writers, I aim to define the process leading to modes of knowledge that do not readily adhere to the rational order. Thinking is an act that remains distinct from what is produced and preserved in canonic knowledge. Thinking cannot be thoroughly and objectively conceptualized, for it designates the very movement of conceptualization, a process from which no consciousness can escape. Yet it can be metaphorically expressed, translated into a constellation of literary images that condition and guide thoughts. The metaphor of « consuming » – specifically, « smoldering » or transformation via fire – has gone hand in hand with thinking since the emergence of western culture. Running through history, this metaphor creates an opening onto a historical understanding that reveals how the sacrificial impulse of mystical knowledge is transformed and continues to exist in modern secular society. In underscoring the unbridled nature of thought, the « consuming » metaphor attests to the way in which the quest for knowledge is marked by affect and sensation. Literature inscribes this flammable side of thought concealed by scientific discourse. This thesis aims to undo this concealment in demonstrating the pertinence of literary thinking that goes against the criteria of profitability at the heart of current economies of knowledge. In the first part, I identify the poetic and historical conjectures that led thinkers to discredit metaphorical expressions. I then consider the main philosophical issues stemming from the polemical relationship between truth and metaphor. Metaphor is defined as an operation of language that produces a spectrum of binaries such as life and death, improper and proper, sensible and intelligible, feminine and masculine. The second part of the argument is dedicated to readings of contemporary literary figures of « consuming » or being consumed by fire : the Ich of Bachmann's novel Malina, Plath's Lady Lazarus, then the beggar woman and « the written » as imagined by Duras. I elaborate a conception of writing as a thinking act that derives from a process of exhaustion, resurrection, then corrosion of meaning. Theorizing and performing this « consuming » metaphorics in my own discourse allows for highlighting the excessive nature of thinking, as well as the crucial role of literature in its transmission.fr
dcterms.languagefrafr


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