Les projets de travail bénévole et le développement de compétences sociales relatives à l'employabilité
Thèse ou mémoire
2001 (octroi du grade: 2001-08-02)
Auteur·e·s
Directeur·trice·s de recherche
Cycle d'études
MaîtriseProgramme
Relations industriellesRésumé·s
Cette recherche en relations industrielles s'intéresse aux activités qui favorisent l'insertion en emploi des jeunes. Nous nous sommes intéressés à une activité en particulier, soit les projets de travail bénévole. Au cours de cette activité, qui dure quelques semaines, les jeunes vivent en groupe et travaillent de manière bénévole à la réalisation d'un projet. Ces projets peuvent prendre différentes formes : conservation du patrimoine, organisation d'activités socioculturelles, etc. Au Québec, l'organisme Chantiers jeunesse assure la coordination de ces chantiers. La problématique qui a orienté notre recherche est la suivante. Chantiers jeunesse soutient qu'il contribue à l'insertion socioprofessionnelle des jeunes parce qu'il leur permet, au cours des chantiers, de développer des compétences sociales qui favorisent l'insertion professionnelle. La littérature supporte l'idée comme quoi les individus qui ont des compétences sociales fortes fonctionnent mieux dans le milieu du travail contemporain. Par contre, celle-ci affiche un vide quant aux activités extra scolaires qui contribuent au développement de ces compétences. Nous avons donc posé la question de recherche qui suit: Est-ce que les projets de travail bénévole, tels que mis de l'avant par Chantiers jeunesse, contribuent au développement de compétences sociales relatives à l'employabilité? Afin de répondre à cette question, nous avons utilisé les données colligées par Chantiers jeunesse à l'aide de questionnaires auprès des participants. Ces questionnaires ont été présentés aux jeunes au début du chantier, à la fin et six mois après la fin du chantier. On y demandait aux jeunes de se situer par rapport à leurs confrères et consœurs au sujet de différents énoncés référant, entre autres, à des compétences sociales. Les résultats ont révélé que les participants qui avaient de faibles compétences sociales, au début du chantier, se sont développés à cet égard. Les compétences qui s'y développent le plus sont la capacité d'adaptation, le travail d'équipe, la capacité à communiquer dans l'équipe et la créativité. De manière générale, nous expliquons que ces compétences se soient développées davantage que les autres grâce au cadre de vie et de travail en groupe dans lequel ont évolué les jeunes au cours du chantier. Bien que notre recherche compte des limites, nous croyons avoir fait un premier éclairage sur une activité en particulier qui contribue au développement des compétences sociales des futurs travailleurs.
Note·s
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