Abstract(s)
Cet article a pour objectif de développer, à partir
d’une base de données inédite portant sur les étudiants
s’inscrivant pour la première fois en première
année à l’université en Belgique francophone, une
étude socio-graphique du profil de ces étudiants et
de leurs choix d’études, en prenant en compte plusieurs
variables sociologiques et académiques : le
sexe, le niveau de diplôme des parents, le statut de
boursier et diverses variables décrivant le parcours
scolaire antérieur. Il s’agit notamment de mesurer
l’écart qui nous sépare d’une situation parfaite
d’« égalité des chances » d’accès aux études universitaires,
où la répartition des étudiants selon le domaine
ou le secteur d’études serait indépendante
des « variables héritées » liées au sexe ou aux origines
sociales.