Reciprocal Prospective Associations Between Depressive Symptoms and Perceived Relationship With Parents in Early Adolescence
Associations prospectives réciproques entre les symptômes dépressifs et la relation perçue avec les parents au début de l’adolescence
Article [Version acceptée]
Fait partie de
Canadian journal of psychiatry = Revue canadienne de psychiatrie ; vol. 58, no 3, p. 169-176.Résumé·s
Objective: Adolescent depressive symptoms are associated with difficult family
relationships. Family systems and interpersonal theories of depression suggest that this
association could reflect a circular process in which symptoms and family functioning affect
each other over time. Few longitudinal studies have tested this hypothesis, and the results
of these studies have been equivocal. In this study, we examine reciprocal prospective
associations in early adolescence between depressive symptoms and 2 important aspects
of parent–child relationships: communication and conflict.
Methods: Participants were 3862 students who annually filled out self-reports. Path
analysis was used to examine prospective associations between depressive symptoms and
perceived communication and conflict with parents from the age of 12 to 13 and 14 to 15
years. Independence of these associations was assessed by controlling for family context
(parental separation and family socioeconomic status) and adolescent behaviour problems
(delinquent behaviours and substance use). Sex differences were evaluated with multiple
group analysis.
Results: Reciprocal prospective associations were found between depressive
symptoms and perceived conflict with parents, but not between depressive symptoms
and communication with parents. Depressive symptoms were found to predict poorer
communication with parents over time, but communication was not predictive of lower
depressive symptoms in subsequent years. All paths were sex-invariant and independent
from family context and behaviour problems.
Conclusion: This study highlights the importance of considering the potential impact of
adolescent symptomatology on parent–child relationships and suggests that reciprocity
may characterize the association between depressive symptoms and negative aspects
of parent–child relationships. The role of adolescent perceptions in the interplay between
depressive symptoms and family relationships remains to be clarified. Objectif : Les symptômes dépressifs des adolescents sont associés à des relations
familiales difficiles. Les systèmes familiaux et les théories interpersonnelles de la
dépression suggèrent que cette association pourrait refléter un processus circulaire dans
lequel les symptômes et le fonctionnement familial exercent une influence les uns sur les
autres avec le temps. Peu d’études longitudinales ont vérifié cette hypothèse, et elles ont
conclu à des résultats équivoques. Dans cette étude, nous examinons les associations
prospectives réciproques du début de l’adolescence entre les symptômes dépressifs et 2
aspects importants des relations parent–enfant : la communication et le conflit.
Méthodes : Les participants étaient 3862 élèves qui remplissaient chaque année une autoévaluation.
L’analyse des pistes causales a servi à examiner les associations prospectives
entre les symptômes dépressifs et la communication et le conflit perçus avec les parents, de 12 à 13 ans et de 14 à 15 ans. L’indépendance de ces associations a été évaluée en
contrôlant le contexte familial (séparation parentale et statut socioéconomique familial) et
les problèmes de comportement de l’adolescent (comportements délinquants et utilisation
de substances). Les différences selon le sexe ont été évaluées par une analyse de groupes
multiples.
Résultats : Des associations prospectives réciproques ont été observées entre les
symptômes dépressifs et le conflit perçu avec les parents, mais non entre les symptômes
dépressifs et la communication avec les parents. Les symptômes dépressifs prédisaient
une communication médiocre avec les parents avec le temps, mais la communication ne
prédisait pas de symptômes dépressifs plus faibles dans les années subséquentes. Toutes
les pistes ne variaient pas selon le sexe et étaient indépendantes du contexte familial et
des problèmes de comportement.
Conclusion : Cette étude souligne l’importance de tenir compte de l’effet potentiel de la
symptomatologie adolescente sur les relations parent–enfant, et suggère que la réciprocité
peut caractériser l’association entre les symptômes dépressifs et les aspects négatifs des
relations parent–enfant. Le rôle des perceptions des adolescents dans l’interaction entre les
symptômes dépressifs et les relations familiales demeure à préciser.
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