Virtual (dis) connectivities : mobile intimacy and presence for women in long distance relationships
Thèse ou mémoire
2014-12 (octroi du grade: 2015-09-23)
Auteur·e·s
Directeur·trice·s de recherche
Cycle d'études
MaîtriseProgramme
CommunicationRésumé·s
Nous vivons dans une époque où la mobilité internationale est une pratique très courante; ainsi, de plus en plus de partenaires doivent maintenir leurs relations à distance. Le phénomène va de pair avec le développement des nouvelles technologies, qui introduisent de nouvelles formes et de pratiques pour maintenir l’intimité. Cela soulève des questions sur les pratiques de connexion (ou déconnexion) lorsque les couples sont séparés par la distance et le temps.
Ce mémoire propose d’explorer comment les femmes dans des relations amoureuses à distance utilisent divers modes d’expression (visuels, textuels, oraux et tactiles) ainsi que plusieurs sens à travers de multiples technologies mobiles, qui lui permettent de reconstruire la présence et l’intimité avec l’autre. Inspiré par le new mobilities paradigm (Sheller & Urry, 2006), ainsi que les concepts de mobile intimacy (Hjorth & Lim, 2012; Elliott & Urry, 2010) et la présence imaginée (Chayko, 2002; Elliott & Urry, 2010), je propose les notions de (dé) connectivité virtuelle, le lieu virtuel, ainsi que la présence/absence technologique. Utilisant une approche méthodologique mixte, venant des données d’entrevues semi-dirigées, de l’autoethnographie, de la recherche création et de journaux de bord multimédias, certaines pratiques de contrôle et de surveillance, des formes émergentes de travail, l’immédiateté et la réciprocité émergent dans une époque d’interconnectivité. Globally speaking, an increasing amount of people are on the move for many reasons; whether for work, studies, travel, emigration or exile (Elliott and Urry, 2010). These movements, or lack thereof, along with the development of communication technologies raise important questions around the ways people are able to connect, as well as disconnect, when they are apart. This thesis aims to understand women’s perspectives and practices of intimacy and presence with their partners when they are separated by distance for extended periods of time. This thesis examines various practices of connection, through old and new technologies (mobile technologies), as well as the bodily senses that participate in intimacy and a sense of presence. Informed by the new mobilities paradigm (Sheller & Urry, 2006) as well as the emerging literature on mobile intimacy (Hjorth & Lim, 2012; Elliott & Urry, 2010) and imagined presence (Chayko, 2002; Elliott and Urry, 2010), I propose the notions of virtual (dis)connectivity, virtual place, and technological absence and presence to frame and analyze the practices engaged in by my study’s participants. Through a combination of methods, including semi-structured interviews, multimedia diaries, autoethnography, and research creation, questions of the sensory practices of mobile intimacy, control and monitoring, emerging forms of affective labor, immediacy, and reciprocity are examined in an age of global interconnectedness.
Ce document diffusé sur Papyrus est la propriété exclusive des titulaires des droits d'auteur et est protégé par la Loi sur le droit d'auteur (L.R.C. (1985), ch. C-42). Il peut être utilisé dans le cadre d'une utilisation équitable et non commerciale, à des fins d'étude privée ou de recherche, de critique ou de compte-rendu comme le prévoit la Loi. Pour toute autre utilisation, une autorisation écrite des titulaires des droits d'auteur sera nécessaire.