Les pratiques des usagers dans les friches urbaines végétalisées et leurs facteurs d’influence : analyse de deux cas montréalais
Thèse ou mémoire
2014-05 (octroi du grade: 2015-02-19)
Auteur·e·s
Cycle d'études
MaîtriseProgramme
UrbanismeMots-clés
- friches urbaines
- pratiques
- usagers
- usages
- espaces verts urbains
- nature sauvage urbaine
- Urban wastelands
- activities
- users
- uses
- urban green space
- urban wilderness
- brownfields
- greenfields
- Social Sciences - Urban and Regional Planning / Sciences sociales - Planification urbaine et Régionale (UMI : 0999)
Résumé·s
Dans l’ère post-industrielle, où la densification apparaît comme une solution afin de freiner l’étalement urbain, la question de l’avenir des terrains en friche devient incontournable. En effet, ceux-ci deviennent hautement convoités par les acteurs du redéveloppement urbain puisqu’ils détiennent un potentiel foncier important. Face à ces pressions, cette recherche s’intéresse à la complexité des terrains en friche, puisqu’il existe une diversité de potentiels, outre le foncier.
Parmi ces potentiels, les friches peuvent être utilisées comme des espaces verts urbains. Effectivement, il arrive qu’on retrouve sur ces sites des usagers qui les fréquentent, à différents desseins. L’étude tente ainsi de répertorier et de comprendre les pratiques faites par les usagers, pour deux cas étudiés à Montréal : le Boisé Jean-Milot et le Champ des possibles. L’objectif est non seulement de qualifier ces pratiques, mais également de mettre en évidence les facteurs d’influence qui les sous-tendent.
La recherche s’inscrit dans les approches personnes-environnement. D’un point de vue méthodologique, des entretiens in situ ont été menés avec les usagers afin qu’ils puissent expliquer leur expérience vécue de la friche. Les facteurs d’influence ont émergé des discours tenus en entrevue.
Les cas étudiés montrent que la friche est un espace d’exception en ville : les friches urbaines végétalisées sont le cadre de pratiques exclusives, en plus de faire vivre une variété d’ambiances à l’usager. Les résultats permettent ainsi de placer la friche comme un espace vert complémentaire au parc urbain. La friche fait partie d’un portfolio d’espaces disponibles, utilisés au moment présent.
En relevant les facteurs qui influencent les usagers à fréquenter les friches, on met en lumière des qualités qui pourraient être utiles dans la planification des espaces verts urbains et dans le développement d’une vision innovante pour l’avenir des friches. In a postindustrial context, where densification appears as a solution to urban sprawl, the problematic of wasteland’s future is inescapable. In fact, their real estate potential, attributed to their status of empty spaces primed for development, is highly valued. Considering those pressures, this study examines the complexity of wastelands, as there exists numerous potentials uses other then real estate development.
Among those potentials, wastelands can be used as green urban spaces. Users can visit those sites to undertake a variety of activities. The study attempts to identify and understand these activities in two case studies in Montreal: the Boisé Jean-Milot and the Champ des possibles. The aim is not only to characterize those activities but also to underline the underlying factors that influence them.
The research subscribes to human- environment approaches. For the users to explain their wasteland experience, in situ interviews have been conducted. Users discourses highlighted activities factors of influence.
The cases have shown that wastelands are exceptional city spaces : they are the setting of exclusives activities and offer a diversity of ambiance for users to experience. The results revealed wasteland as complementary green space to urban parks. As currently used, wastelands belong to a portfolio of available spaces.
Understanding how green urban wastelands are used both illuminates the characteristics of the spaces and articulates a vision for the future of urban wastelands.
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