Die Alraune als künstliches Geschöpf in der deutschen phantastischen Literatur : Eine Studie zu Achim von Arnim, E.T.A. Hoffmann und Hanns Heinz Ewers
Thèse ou mémoire
2014-08 (octroi du grade: 2015-02-18)
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Études allemandesMots-clés
Résumé·s
La forme humaine de la racine de la mandragore est sans doute à l’origine de la fascination que cette plante exerce depuis des millénaires. On lui attribue des qualités surnaturelles : entre autres, elle rendrait son propriétaire infiniment riche. Les détails lugubres se rapportant au mythe de la mandragore font d’elle un thème de prédilection pour la littérature fantastique. Le but de ce travail est d’analyser la légende de la mandragore dans trois œuvres de la littérature fantastique allemande (Isabelle d’Égypte (1812) d’Achim von Arnim, Petit Zacharie surnommé Cinabre (1819) d’E.T.A. Hoffmann et Mandragore (1911) de Hanns Heinz Ewers), dans lesquelles ce motif est combiné avec un thème aussi très prisé du genre fantastique : l’homme artificiel. Dans une perspective intertextuelle, j’analyserai comment chaque auteur s’approprie le mythe de la mandragore et représente le personnage-mandragore. Je me concentrerai ensuite sur les nouvelles qualités créées par son statut de créature artificielle et sur la relation de cette dernière avec son créateur. Puis, j’examinerai le rôle du personnage-mandragore dans chacune des œuvres dans son contexte historique. Ainsi, je montrerai que les personnages-mandragores possèdent bel et bien des caractéristiques qui se réfèrent à la légende de la mandragore, mais que leur nature de créature artificielle leur fait endosser dans leur récit un rôle d’antagoniste qui s’apparente à celui du trickster. Finalement, j’expliquerai comment les auteurs utilisent le motif de la mandragore et la littérature fantastique pour dénoncer la corruption, critiquer les partisans des Lumières et créer une atmosphère de décadence qui justifie l’utilisation du thème de la femme fatale. The fascination with the mandrake for thousands of years originates, without a doubt, from the human form of the plant root. Many supernatural qualities are linked to the mandrake. It is believed, among other things, to be able to make its owner rich. The gloomy details surrounding the mandrake myth make it a theme of predilection for fantastic literature. The aim of this thesis is to analyse the legend of the mandrake in three works of German fantastic literature — Achim von Arnim’s Isabella of Egypt (1812), E.T.A. Hoffmann’s Little Zaches, Surnamed Zinnober (1819) and Hanns Heinz Ewers’ Alraune (1911). These authors also combine the mandrake motif with another theme, much appreciated by the fantastic genre: the artificial man. In an intertextual perspective, I will examine how each author adapts the mandrake myth and represents his mandrake character. Then, I will analyze the new qualities created by their artificial creature status and the relationship of the character with its creator. Finally, I will bring to light the role of the mandrake character in each work in regards to the historical context. It will be proven that the mandrake characters do own qualities that refer to the mandrake mythos, but that their nature as artificial creatures puts them, in their story, in the antagonist role that is similar to the trickster’s one. In the end, I will explain how the authors use the mandrake motif and the fantastic literature to respectively denounce corruption, criticize the Enlightenment advocates and create a decadent atmosphere that justifies the use of the femme fatale theme.
Die menschliche Form der Alraunenwurzel verursachte eine seit Jahrtausenden von dieser Pflanze ausgehende Faszination. Übernatürliche Eigenschaften werden mit ihr verbunden: Sie würde unter anderem ihren Besitzer sehr reich machen. Die unheimlichen Einzelheiten, die mit der Alraune assoziiert werden, machen es zu einem beliebten Thema der phantastischen Literatur. Das Ziel dieser Arbeit ist, die Alraunensage in drei Werken der deutschen phantastischen Literatur zu analysieren: Isabella von Ägypten (1812) von Achim von Arnim, Klein Zaches genannt Zinnober (1819) von E.T.A. Hoffmann und Alraune (1911) von Hanns Heinz Ewers, die dieses Motiv mit einem anderen sehr beliebten Thema des Phantastischen in Zusammenhang bringen: dem künstlichen Menschen. In einer intertextuellen Hinsicht analysiere ich, wie sich jeder Autor den Alraunenmythos zu eigen macht und seine Alraunenfigur darstellt. Ich untersuche außerdem die neuen Vorzüge, die ihre Natur künstlichen Menschen schaffen, und das Verhältnis der Alraunenfigur zu ihrem Schöpfer. Schließlich konzentriere ich mich auf ihre Rolle im geschichtlichen Kontext. Es wird dann gezeigt, dass die Alraunenfiguren tatsächlich Eigenschaften haben, die sich auf die Alraunensage beziehen. Zudem stellen sie wegen ihrer Erscheinung als künstliches Geschöpf einen Antagonisten, der dem Trickster ähnlich ist, in der Erzählung dar. Schließlich erkläre ich, wie die Autoren das Alraunenmotiv durch die phantastische Literatur verwenden, um die Korruption anzuprangern, die aufgeklärten Menschen zu kritisieren und eine dekadente Stimmung zu kreieren, die die Verwendung des Themas der femme fatale rechtfertigt.
Note·s
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