Exploring geolocation governance perspectives through the study of appropriation and collective action
Thèse ou mémoire
2014-09 (octroi du grade: 2015-02-18)
Auteur·e·s
Directeur·trice·s de recherche
Cycle d'études
MaîtriseProgramme
CommunicationRésumé·s
Ce mémoire de maîtrise a été rédigé dans l’objectif d’explorer une inégalité. Une
inégalité dans les pratiques liées à la saisie et l’exploitation des données utilisateur dans
la sphère des technologies et services Web, plus particulièrement dans la sphère des GIS
(Geographic Information Systems). En 2014, de nombreuses entreprises exploitent les
données de leurs utilisateurs afin d’améliorer leurs services ou générer du revenu
publicitaire. Du côté de la sphère publique et gouvernementale, ce changement n’a pas
été effectué. Ainsi, les gouvernements fédéraux et municipaux sont démunis de données
qui permettraient d’améliorer les infrastructures et services publics. Des villes à travers le
monde essayent d’améliorer leurs services et de devenir « intelligentes » mais sont
dépourvues de ressources et de savoir faire pour assurer une transition respectueuse de la
vie privée et des souhaits des citadins. Comment une ville peut-elle créer des jeux de
données géo-référencés sans enfreindre les droits des citadins ? Dans l’objectif de
répondre à ces interrogations, nous avons réalisé une étude comparative entre l’utilisation
d’OpenStreetMap (OSM) et de Google Maps (GM). Grâce à une série d’entretiens avec
des utilisateurs de GM et d’OSM, nous avons pu comprendre les significations et les
valeurs d’usages de ces deux plateformes. Une analyse mobilisant les concepts de
l’appropriation, de l’action collective et des perspectives critiques variées nous a permis
d’analyser nos données d’entretiens pour comprendre les enjeux et problèmes derrière
l’utilisation de technologies de géolocalisation, ainsi que ceux liés à la contribution des
utilisateurs à ces GIS. Suite à cette analyse, la compréhension de la contribution et de
l’utilisation de ces services a été recontextualisée pour explorer les moyens potentiels que
les villes ont d’utiliser les technologies de géolocalisation afin d’améliorer leurs
infrastructures publiques en respectant leurs citoyens. This master’s thesis was started to explore an inequality. An inequality in the way users
of mobile web services hand over data, and an inequality in the way this data are
exploited. As it becomes commonplace for web companies to exploit their users’ data to
improve their services or generate advertising revenue, the public domain is left in the
dark, with little data to work with to improve public services. Notably, as cities are
increasingly striving to become ‘smart’, a lack of data and ethical ways in which to
exploit what little data exists is becoming increasingly problematic. How can a city create
georeferenced data to improve its infrastructures? How can this data be exploited whilst
respecting citizens’ privacy and security? Through a comparative study of the use of
OpenStreetMap (OSM), an open-source mapping platform, and Google Maps, we have
aimed to understand possible future uses of GPS technologies by government bodies.
Through a series of interviews with OSM and Google Maps users, we have apprehended
why users choose to use and contribute to a platform, and not to another. Using the
concepts of appropriation and collective action, as well as critical perspectives from the
study of immaterial capitalism, this data was then analyzed. This enabled us to
understand the underlying issues behind use and contribution practices in the GIS sector.
This understanding was then recontextualized in order to understand what government
bodies could do to create ethical smart cities that take into consideration the preferences
and concerns of the citizens these cities are increasingly designed to serve.
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