Assessing the Social Acceptability of New Technologies: Gaps and Tensions Between Science and Regulation
Article [Version publiée]
Fait partie de
BioéthiqueOnline ; vol. 3.Éditeur·s
Université de Montréal. Programmes de bioéthique.Association des étudiants de bioéthique de l'École de santé publique de l'Université de Montréal.
Mots-clés
- Bioéthique
- Éthique du développement technologique
- Biotechnologie
- Analyse scientifique des risques
- Acceptabilité sociale des risques
- Biotechnologie et bien social
- Bioethics
- Ethics of technological development
- Biotechnology
- Scientific risk analysis
- Social acceptability of risks
- Biotechnology and social good
Résumé·s
Les considérations éthiques concernant le développement de technologies font maintenant partie du champ de la bioéthique, concentrées en grande partie sur les interactions entre la science et le gouvernement pour établir le bien social. Depuis l’avènement des différentes formes de biotechnologies, l’analyse scientifique des risques a fait l’objet de diverses lignes de questionnement par rapport au rôle que la science quantitative joue dans la surveillance gouvernementale. Cela est d’autant plus important dans le débat actuel sur l’acceptabilité des nanotechnologies. Dans cet article, nous précisons d’abord les points forts et les limites de l’analyse scientifique de l’acceptabilité sociale des risques de la nanotechnologie. Ensuite, nous montrons les limites de l’adoption d’une approche empirique dans les sciences sociales et humaines pour prédire l’acceptabilité sociale d’une technologie. Nous soutenons que la reconnaissance des hypothèses sous-jacentes de ces deux approches quantitatives doit ouvrir une route à des approches plus réflexives par les sciences sociales et les sciences humaines. Ethical considerations regarding the development of technologies are now a standard part of the field of bioethics, focused in large part on the interactions between science and government in establishing the social good. Since the advent of different forms of biotechnology, scientific risk analysis has been subject to various lines of questioning relative to the role that quantitative science plays in government oversight. This is even more significant in the present debate on the acceptability of nanotechnology. In this article, we first specify the strengths and limitations of the scientific analysis of the social acceptability of risks in nanotechnology. Next, we demonstrate the limitations of taking an empirical approach in the social sciences and the humanities to predicting the social acceptability of a technology. We argue that recognizing the assumptions underlying these two quantitative approaches should open up a road to more reflective approaches by the social sciences and the humanities.