Balkan als poetischer Raum : Peter Handkes Werk im Spiegel der "Morawischen Nacht"
Thèse ou mémoire
2013-08 (octroi du grade: 2014-09-29)
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Études allemandesRésumé·s
Die morawische Nacht (2008) de Peter Handke représente un tournant: l’auteur y renonce à son engagement politique concernant les Balkans et il revient au « royaume de la poésie ». En reprenant des concepts de la théorie de l’espace dans les études culturelles, cette étude examine les moyens narratifs à partir desquels Handke projette une nouvelle image des Balkans.
L’écrivain autrichien déconstruit son propre mythe du « Neuvième Pays » (Die Wiederholung, 1986), dont il a sans cesse défendu le concept dans les années 1990 (Eine winterliche Reise, 1996; Zurüstungen für die Unsterblichkeit, 1997; Die Fahrt im Einbaum, 1999; Unter Tränen fragend, 1999).
Dans Die morawische Nacht, de fréquentes allusions et connotations nous ramènent aux œuvres antérieures, mentionnées ci-dessus. La signification et la fonction des nouvelles images des Balkans ne sont pas comprises que dans le cadre des références intertextuelles. Par l’entremise d’un maniement raffiné et ludique de l’ancien contenu et des vieilles structures, objets d’un nouvel usage, la poétique de Handke, toujours basée sur les soi-disant « Zwischenräume » (espaces intermédiaires) prouve toute sa puissance.
Même si les Balkans perdent leur caractère absolu, ils continuent cependant à servir comme moyen de critique de la société moderne qui aspire cette fois à la mondialisation. Pendant que Handke réfute ironiquement sa naïveté de rechercher l’absolu dans le monde extérieur, le récit se révèle être le seul royaume où la paix et l’harmonie peuvent être créées. Die morawische Nacht (2008) by Peter Handke marks a turning point in his oeuvre: the writer gives up his political commitment regarding the Balkans with the intent of returning to the poetical realm. Taking up concepts of cultural theory of space, this study examines the narrative means Handke uses to project a new image of the Balkans.
The Austrian author destroys his own myth of the Ninth Country (Die Wiederholung, 1986), a concept he had been defending throughout the 1990s. (Eine winterliche Reise, 1996; Zurüstungen für die Unsterblichkeit, 1997; Die Fahrt im Einbaum, 1999; Unter Tränen fragend, 1999).
Frequent allusions and connotations in Die morawische Nacht refer to his previous works, mentioned-above. The meaning and the purpose of the new Balkan-image can only be understood within these intertextual references. The old structural and textual elements, used in a refined and playful way, take on new functions, and Handke’s poetics, still based on the so-called “Zwischenräume” (in-between spaces), reveals all its power.
Even though the Balkans are losing their absolute character, they continue to serve as a means of criticizing the modern globalized society. While Handke is leaving behind his desire to seek absolute value in the outside world, the “Realm of Narration” proves to be the only possible world where peace and harmony can be created. Peter Handkes Die morawische Nacht (2008) stellt eine Wende innerhalb seines Werkes dar: Der Autor gibt sein politisches Engagement hinsichtlich der Balkan-Fragen auf und kehrt ins „Reich der Poesie“ zurück. Konzepte der kulturwissenschaftlichen Raumtheorie aufgreifend, untersucht diese Studie erzählerische Mittel, mit denen Handke ein neues Bild vom Balkan entwirft.
Der österreichische Schriftsteller zerschlägt seinen eigenen Mythos vom Neunten Land (Die Wiederholung, 1986), dessen Konzept er in den 90er Jahren beharrlich verteidigt hat (Eine winterliche Reise, 1996; Zurüstungen für die Unsterblichkeit, 1997; Die Fahrt im Einbaum, 1999; Unter Tränen fragend, 1999).
Häufige Anspielungen und Konnotationen in der Morawischen Nacht führen auf die vorangehenden, oben genannten Werke zurück. Sinn und Funktion der neuen Balkan-Bilder sind erst innerhalb dieser intertextuellen Bezüge zu verstehen. Durch einen raffinierten und spielerischen Umgang mit den alten strukturellen und inhaltlichen Elementen, die eine neue Verwendung finden, offenbart sich all die Kraft der Poetik Handkes, die nach wie vor auf den sogenannten „Zwischenräumen“ basiert.
Verliert der Balkan-Raum auch seinen absoluten Charakter, so dient er doch weiter als Mittel zur Kritik an der modernen, diesmal die Globalisierung anstrebenden Gesellschaft. Indem sich Handke ironisch gegen seine Naivität, das Absolute in der Außenwelt zu suchen, wendet, erweist sich der Raum der Erzählung als einziges Reich, in dem Frieden und Harmonie zu stiften sind.
Note·s
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