Essais sur l'intégration verticale, les externalités de recherche verticales, les consortiums de recherche et le partage d'information
dc.contributor.advisor | Boyer, Marcel | |
dc.contributor.advisor | Gaudet, Gérard | |
dc.contributor.author | Atallah, Gamal | |
dc.date.accessioned | 2007-04-26T18:58:09Z | |
dc.date.available | 2007-04-26T18:58:09Z | |
dc.date.issued | 2000-12-05 | |
dc.date.submitted | 2000-06 | |
dc.identifier.uri | http://hdl.handle.net/1866/1103 | |
dc.format.extent | 10691125 bytes | |
dc.format.mimetype | application/pdf | |
dc.subject | Changement technologique | |
dc.subject | Théorie des coûts de transaction | |
dc.subject | Externalités de recherche | |
dc.subject | Coopération en R&D | |
dc.subject | Frontières de la firme | |
dc.subject | Coordination | |
dc.subject | Intégration verticale | |
dc.subject | Partage d'information | |
dc.subject | Consortium de recherche (RJV) | |
dc.subject | Externalités concurrentielles | |
dc.title | Essais sur l'intégration verticale, les externalités de recherche verticales, les consortiums de recherche et le partage d'information | |
dc.type | Thèse ou mémoire / Thesis or Dissertation | |
etd.degree.discipline | Sciences économiques | fr |
etd.degree.grantor | Université de Montréal | |
etd.degree.level | Doctorat / Doctoral | |
etd.degree.name | Ph. D. | |
dcterms.abstract | La thèse est constituée de trois essais sur l'analyse rnicroéconomique du changement technologique. Le premier essai étudie l'effet du changement technologique sur les frontières de la firme en se basant sur la théorie des coûts de transaction et la théorie de l'agence. Dans le deuxième essai, on examine les externalités de recherche entre acheteurs et vendeurs, en incorporant différentes structures de marché, conditions d'appropriabilité et types de coopération. Le partage d'information et la stabilité de la coopération dans les consortiums de recherche sont le sujet du troisième essai. Le premier essai analyse l'effet du changement technologique sur les frontières de la firme en se basant sur la théorie des coûts de transaction et la théorie de l'agence. Le modèle incorpore quatre types de coûts : coûts de production, de coordination, de management et de transaction. La firme bénéficie de coûts de coordination plus faibles que le marché, mais elle souffre de coûts de production plus élevés. L’analyse est effectuée dans un cadre principal-deux agents, avec sélection adverse et risque moral. Il est montré que les changements techniques affectant les coûts de production et les coûts de coordination ont des effets diamétralement opposés sur l'intégration verticale. En général, le changement technique affectant les coûts de production augmente le degré d'intégration, alors que le changement technique affectant les coûts de coordination induit davantage d'impartition. Alors que l'effet d'un changement technologique affectant les niveaux des coûts de production ou de coordination dépend du différentiel de coûts entre la firme et le marché et de l'importance relative des coûts de production et de coordination, l'effet d'un changement technique affectant la technologie de réduction des coûts est sans ambiguïté, et ne dépend pas de ces deux paramètres. Le changement technique peut réduire l'importance de certains types de coûts dans la décision d'intégration de la firme. Les effets statiques de la concurrence et de la supervision sur les frontières de la firme diffèrent de leurs effets dynamiques (à savoir, comment ils affectent l'impact du changement technologique sur les frontières de la firme). Cet essai constitue un mariage entre les explications contractuelles et les explications technologiques de l'existence et des frontières de la firme. Le but du deuxième essai est d'analyser les externalités de recherche verticales entre des firmes en amont et des firmes en aval. On modélise deux industries verticalement reliées, avec des externalités horizontales au sein de chaque industrie et des externalités verticales entre les deux industries. Quatre types de coopération en R&D sont considérés : pas de coopération, coopération horizontale, coopération verticale et coopération généralisée (horizontale et verticale). Les externalités verticales augmentent toujours la R&D et le bien-être, alors que les externalités horizontales peuvent les augmenter ou les diminuer. La comparaison entre les différentes structures de coopération en R&D révèle qu'aucun type de coopération ne domine uniformément les autres : les externalités horizontales, les externalités verticales et la structure de marché déterminent le classement des structures de coopération. Ce classement dépend des signes et magnitudes de trois externalités concurrentielles (verticale, horizontale et diagonale) qui captent l'effet de la R&D d'une firme sur les profits des autres firmes. Le type de coopération induisant les firmes à internaliser une somme positive plus grande d'externalités concurrentielles génère plus de R&D. Cette analyse démontre qu'un des résultats de base de cette littérature -que la coopération entre concurrents augmente (réduit) la R&D lorsque les externalités horizontales sont élevées (faibles)- peut être renversé lorsque les externalités verticales et la coopération verticale sont pris en considération. Une théorie liant l'innovation à la structure de marché est proposée. Cette relation dépend des externalités horizontales, des externalités verticales et des structures de coopération ; elle peut être comprise en termes des externalités concurrentielles horizontale, verticale et diagonale. L'étude des incitations privées à la coopération révèle que les firmes en aval et les firmes en amont ont des préférences différentes quant au choix des structures de coopération, que les externalités augmentent la vraisemblance de l'émergence décentralisée de la coopération et que des problèmes de coordination sur l'adoption de structures de coopération profitables peuvent entraver la coopération technologique. Le troisième essai endogénise le partage d'information entre des concurrents coopérant en R&D et étudie sa relation avec la taille et la stabilité du consortium de recherche (RJV). Dans un jeu à quatre étapes, les firmes décident sur leur participation à la RJV, le partage d'information, les dépenses de R&D et l'output. Une caractéristique importante du modèle est que le partage d'information volontaire entre des membres de la RJV augmente les fuites d'information vers les non membres. Il existe deux types d'externalités de recherche : une externalité générale, s'appliquant à toutes les firmes, et une externalité spécifique, s'appliquant au partage volontaire d'information entre les membres de la RJV. Il est montré que c'est l'externalité de recherche spécifique qui détermine si les membres de la RJV partagent de l'information, alors que c'est l'externalité générale qui détermine le niveau de partage d'information. Les RJVs représentant une plus grande part de l'industrie partagent l'information plus souvent que les plus petites RJVs. Lorsque le partage d'information a un coût nul, les firmes ne choisissent jamais des niveaux intermédiaires de partage d'information : elles partagent toute l'information ou ne partagent aucune information. Donc, les niveaux intermédiaires de partage d'information seraient justifiés par des considérations technologiques ou d'opportunisme, mais non pas par des considérations concurrentielles. La taille de la RJV dépend de trois effets : un effet de coordination, un effet de partage d'information et un effet de concurrence. Selon les magnitudes relatives de ces effets, la taille de la RJV peut augmenter ou diminuer avec les externalités. Finalement, l'effet du partage d'information sur la profitabilité des firmes et sur le bien-être est étudié. | |
dcterms.description | Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. |
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