Fuir pour mieux s'établir: Étude sur la gouvernance des déplacés climatiques au Bangladesh dans le cadre de l'adaptation au changement climatique
Thèse ou mémoire
2013-05 (octroi du grade: 2013-11-07)
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Cycle d'études
MaîtriseProgramme
Droit internationalRésumé·s
Le défi face aux changements climatiques ne consiste pas seulement à gérer les conséquences déjà existantes, mais aussi celles à venir. Les déplacements de population représentent sans aucun doute l’une de ces conséquences, pour laquelle nous devons réfléchir sans délai puisque les déplacements ont déjà débuté. Le Bangladesh est le symbole des déplacements de population reliés aux changements climatiques. Une configuration géographique propice aux désastres naturels, une densité de population élevée, une forte dépendance aux ressources naturelles et d’autres facteurs socio-économiques, constituent les raisons sous-jacentes à la vulnérabilité du Bangladesh. Les médias ont tôt fait d’alarmer la communauté sur les répercussions des changements climatiques sur la société civile et le droit international s’y attarde de façon plus sérieuse. De quelles protections bénéficient ces déplacés climatiques? Cette question fait d’ailleurs surgir de nouvelles problématiques juridiques. Nous nous rendrons vite à l’évidence que les déplacements, qu’ils soient à l’intérieur ou l’extérieur des frontières, ne sont susceptibles d’aucune protection internationale. Face à ce vide juridique, plusieurs propositions ont été envisagées et analysées par les chercheurs.
Fuir ou rester : voici les deux choix de la population. Nous verrons que ces choix peuvent être largement influencés par les décisions gouvernementales. Cela nous amènera à nous questionner sur la perception du Bangladesh face à la migration climatique. Ce pays considère-t-il la migration comme une stratégie ou plutôt comme un échec à l’adaptation? The challenges wrought by climate change involve not only managing existing consequences, but also future ones. It is no surprise that population displacements are one of those consequences, and one that must be addressed as quickly as possible since those displacements have already begun. Bangladesh is a prime example of population displacements linked to climate change; its geography is conducive to natural disasters, it is densely populated and strongly reliant on natural resources. These and other socioeconomic factors are the underlying reasons of Bangladesh’s vulnerability.
It did not take long for the media to raise the alarm in the international community about the impacts of climate change on civil society and international law is paying more and more attention to the problem. What protections are available for these climatic exiles? The question raises new legal conundrums. We will quickly discover that such displacements, whether they are domestic or international, have no legal international protection. In light of this legal vacuum, several options have been considered and analyzed by researchers.
To go or not to go, that is the question that must be answered by the population. We will discover that this choice can be greatly influenced by government policy. This will shed light on the perception of Bangladesh’s choice in the matter; does the country consider the migration a coping strategy or a failure?
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