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dc.contributor.advisorCochran, Terry
dc.contributor.authorSarr, Adiouma
dc.date.accessioned2014-01-16T18:55:11Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2014-01-16T18:55:11Z
dc.date.issued2013-11-07
dc.date.submitted2012-11
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/10222
dc.subjecthistoirefr
dc.subjectromanfr
dc.subjectimaginairefr
dc.subjectreprésentationfr
dc.subjectgénocidesfr
dc.subjectdiscoursfr
dc.subjectlittératurefr
dc.subjectréalitéfr
dc.subjectvraisemblancefr
dc.subjectvéritéfr
dc.subjecthistoryfr
dc.subjectnovelfr
dc.subjectimaginaryfr
dc.subjectrepresentationfr
dc.subjectgenocidesfr
dc.subjectdiscoursefr
dc.subjectliteraturefr
dc.subjectrealityfr
dc.subjectprobabilityfr
dc.subjectthruthfr
dc.subject.otherEducation - Language and Literature / Éducation - Langues et littérature (UMI : 0279)fr
dc.titleLa représentation de la tragédie humaine dans la littérature des génocides du XXe siècle : les enjeux de la mise en récit d’une expérience catastrophiquefr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineLittérature (Littérature comparée et générale)fr
etd.degree.grantorUniversité de Montréalfr
etd.degree.levelDoctorat / Doctoralfr
etd.degree.namePh. D.fr
dcterms.abstractÉtant tous les deux récits d’événements, l’histoire et le roman ne sont pas logés à la même enseigne : le contenu du texte romanesque est habituellement considéré comme le contraire de celui du texte historique. On suppose que l’histoire raconte les vraies choses alors que le roman excelle dans l’imaginaire. Dans la représentation des génocides, le discours romanesque et celui historique partagent de nombreuses stratégies narratives à partir desquelles se réalise la relecture de l’expérience tragique. De nombreux artifices incitent le discours à se contenter d’être le (trans)porteur d’une conscience souveraine qui transcende les faits, le temps et l’espace reliés à l’événement. Ni l’histoire ni le roman ne sont reconstitutions expérientielles, mais le procédé de mise en récit doit démontrer une épaisseur discursive pouvant produire chez le lecteur la représentation d’un monde. Cette thèse prend pour objet les modalités littéraires des récits et des romans qui essayent de représenter l’expérience du génocide. En analysant ce dispositif discursif qui ne fait plus de différence entre le réel, le vrai et la vraisemblance, les livres de notre corpus présentent l’expérience du génocide et pensent les brisures et les déchirures d’humanité constatées dans différentes régions du monde (dans l’Empire ottoman, dans l’Allemagne nazie, en Bosnie, au Rwanda, etc.). Dans cette perspective, nous examinons la littérarisation de ces événements horribles qui se déroulent suivant un schéma narratif formé de séquences véridiques et de scènes imaginaires mettant en exergue toutes les innovations stylistiques et langagières qui font la singularité et l’originalité des ces œuvres. Fort de ces spécificités, les quatre principaux romans de notre corpus (Journal de déportation, Être sans destin, Le soldat et le gramophone et Le Passé devant soi) s’appuient sur une vraisemblance littéraire ou poétique qui leur permet d’aller à la quête d’une vérité ; une vérité littéraire non seulement subjective, mais en mesure d’accompagner la vérité historique.fr
dcterms.abstractAlthough they are both accounts of events, the history and the novel are not commensurate; the novel’s content is usually considered as opposed to that of history. It is assumed that history relates real things whereas the novel excels in dealing with the imagination (fiction). In the representation of genocides, novels and history share numerous narrative strategies giving rise to the truth of the tragic experience. Many devices induce the discourse of representation to function as bearer of a sovereign self-consciousness that goes beyond reality that is time and space related to that event. Even though either history or the novel reconstitutes the experience, the act of creating discourse results in a multilayered content that can produce for the reader the representation of a world. This dissertation deals with how literary narratives and stories attempt to inscribe and represent the experiences in a context of genocide. In analyzing this discursive apparatus that no longer distinguishes between reality, truth and resemblance, the texts of our corpus reveal the experience of genocide and think the fractures and ruins in different parts of the world (in the Ottoman Empire, in Nazi Germany, Cambodia, Bosnia, Rwanda, etc.). In this way, we examine the literary depiction of these horrible events that come to be according to a narrative schema that entwines sequences of fact alongside and underscores imaginary scenes the innovations and stylistic language that constitutes these novels’ uniqueness and originality. By means of these characteristics, the four primary books of our corpus (Journal de deportation, Fatelessness, How the Soldier repairs the Gramophone, The Past Ahead) elaborate a literary or poetic verisimilitude that allows them to go on the quest for truth, a truth not only subjective but imbued with the historical veracity.fr
dcterms.description[À l'origine dans / Was originally part of : Thèses et mémoires - FAS - Département de littérature comparée]fr
dcterms.languagefrafr


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