"Job : humoriste" : vécu de la professionnalisation de l'humoriste québécois francophone
Thèse ou mémoire
2013-04 (octroi du grade: 2013-08-02)
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CommunicationRésumé·s
Cette recherche exploratoire et empirique porte sur le vécu de la professionnalisation de l’humoriste québécois francophone. Les ressources théoriques et scientifiques sur le sujet étant peu nombreuses, la théorie ancrée (The Grounded Theory) de Glaser et Strauss (1967) nous permettra d’utiliser nos données de terrain afin que nous puissions les confronter et établir un canevas théorique sur le métier de l’humoriste. Nous nous sommes aussi penchés sur l’étude du rire de Bergson. Selon lui, le rire peut avoir une fonction sociale et c’est aussi un langage universel qui permet à tout un chacun de se reconnaître et de faire partie d’un tout. Du point de vue méthodologique, nous avons interrogé huit humoristes québécois, sept hommes et une femme, jeunes et moins jeunes, ayant fait, ou pas, l’École nationale de l’humour, mais avec comme particularité commune de gagner leur vie en faisant de l’humour. À la suite de ces entrevues, nous avons décidé d’interroger la Directrice de l’École nationale de l’humour, Louise Richer, car chaque humoriste avait un lien particulier avec cette institution. Les entrevues, de type semi-dirigé, ont été réalisées sous une forme chronologique, reliées à une grille de questions sous le thème de la professionnalisation. Les données ont été recueillies et retranscrites (verbatim) grâce à un enregistrement sonore. Faire de l’humour est une profession non conventionnelle où chaque humoriste est laissé à lui-même, mais où rapidement il se crée une espèce de microcosme autour de lui afin de pouvoir évoluer et agir indépendamment des autres. L’adolescence, l’École nationale de l’humour ainsi que le contexte culturel Québécois seront des éléments incontournables à leur professionnalisation. This exploratory and empirical research focuses on the professionalization experience of the francophone comedian in Quebec. The theoretical and scientific resources on the subject being scarce, Glaser and Strauss’ Grounded Theory (1967) will allow us to use and compare our field data so that we can check them against each other and establish a theoretical framework on the job of comedian. We also examined Bergson’s study of laughter. According to him, laughter can have a social function and it is also a universal language that allows everyone to recognize themselves and be part of a whole. From a methodological point of view, we interviewed eight Quebec comedians, seven men and one woman, young and old, whether they have studied at the École nationale de l’humour or not, but with the common feature of humor being their livelihood. Following these interviews, we decided to ask the Director of the École nationale de l’humour, Louise Richer, because every comedian has a special relationship with the institution. Interviews, of a semi-structured type, were carried out in a chronological form, connected to a set of questions on the theme of professionalization. The data were collected and transcribed (verbatim) with a sound recording. Making humor is an unconventional profession in which every comedian is left to himself, but where quickly he creates a kind of microcosm around himself so he can move and act independently. Adolescence, the École nationale de l’humour and the Quebec cultural context will be essential elements to their professionalization.
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