Fécondité des femmes immigrantes et descendantes d’immigrantes selon le statut conjugal au Québec
Thèse ou mémoire
2013-04 (octroi du grade: 2013-08-02)
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Cycle d'études
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DémographieRésumé·s
Au cours des dernières décennies, plusieurs changements sociaux survenus au
Québec ont eu pour conséquence une perte d’intérêt pour le mariage et l’apparition de
l’union libre en tant que statut socialement accepté. Avec les nouvelles mentalités liées à la réussite professionnelle et individuelle, la fécondité a baissé. Dans notre étude, nous
comptons observer non seulement les écarts de fécondité par région de provenance, qui ont déjà fait l’objet de précédentes recherches, mais également ceux régis par le statut conjugal des femmes (mariées ou en union libre). L’objectif de notre recherche consiste à déterminer si la fécondité des immigrantes est plus élevée que celle des femmes natives et si les différences de fécondité en fonction des statuts conjugaux de mariée ou en union libre, sont identiques pour tous les groupes d’immigrantes et de femmes natives. Les résultats tirés du recensement canadien de 2006 nous ont permis de constater que la fécondité est plus élevée pour la plupart des femmes immigrantes. Cependant, en distinguant les mariées et celles en union libre on remarque que les femmes ayant une fécondité supérieure à celle des natives représentent une plus faible proportion que lorsque l’on considère l’ensemble des immigrantes. Bien qu’on observe des différences entre les statuts conjugaux, la tendance montre que les femmes qui ont une fécondité plus élevée dans le mariage par rapport aux natives sont également dans cette situation lorsqu’elles sont en union libre. Enfin, la majorité des femmes mariées ont un taux de fécondité plus élevé que celles en union libre. In recent decades, many social changes occurred in Quebec have resulted in a loss
of interest in marriage and the emergence of common law as a socially accepted status.
With new attitudes related to personal and professional success, fertility has declined. In
our study, we want to observe not only the fertility differentials by region of origin, which
have already been the subject of previous research, but also those covered by the marital
status of women (married or common law). The objective of our research is to determine if
the fertility of immigrant women is higher than that of native women and if differences in
fertility according to marital status categories (married or in common law) are the same for
all groups of immigrant and native women. Results from the 2006 Canadian census have
revealed that fertility is higher for most immigrant women. But, distinguishing between
married and common law we see that women with higher fertility than the native-born
represent a smaller proportion when we consider all immigrants. Although there are
differences between the marital status, the trend shows that women have higher fertility
within marriage compared to native-born are also in this situation when in common law.
Finally, the majority of married women hold a higher fertility rate than those in common
law.
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