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dc.contributor.advisorBarcelo, Alain-Michel
dc.contributor.authorAsso, Nazlie
dc.date.accessioned2024-05-07T14:40:03Z
dc.date.availableNO_RESTRICTIONfr
dc.date.available2024-05-07T14:40:03Z
dc.date.issued2000-07-06
dc.date.submitted1999-01
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/1866/33119
dc.subjectUrbanismefr
dc.subjectFormes urbainesfr
dc.subjectValeurs socialesfr
dc.subjectVille d'Alep (Syrie)fr
dc.subjectÉvolution de l'espace urbainfr
dc.subject.otherUrban planning / Urbanisme (UMI : 0999)fr
dc.titleÉvolution de l'espace à Alep (Syrie) (XVIe-XXe siècles)fr
dc.typeThèse ou mémoire / Thesis or Dissertation
etd.degree.disciplineUrbanismefr
etd.degree.grantorUniversité de Montréal
etd.degree.levelMaîtrise / Master'sfr
etd.degree.nameM. Urb.fr
dcterms.abstractEn tant qu'urbanistes, nos préoccupations des modes d'occupation de l'espace nous amène à nous intéresser aux rapports entre formes urbaines et valeurs sociales. Nous avons choisi d'examiner ces rapports dans la ville d'Alep (Syrie) dont l'espace urbain a deux caractéristiques : espace évolutif et de longue durée. À la lumière d'une analyse des différentes étapes de l'évolution de cet espace urbain, à différentes échelles, nous avons pu rendre claires ces rapports entre formes urbaines et valeurs sociales sujets aux rythmes de changement de ces dernières. Dans notre examen de la forme de la ville d' Alep au cours de son évolution, que nous lions aux valeurs socioculturelles, nous nous penchons sur deux domaines de l'espace liés l'un à l'autre: l'habitat et le quartier et leurs rapports mutuels, et leur transformation sur une période s'échelonnant du début du xvr siècle jusqu'à nos jours. Nous examinons, d'une part, leur sensibilité aux changements qui se produisent dans le système de valeurs de la société, dont les rythmes furent plus ou moins variés, et comment ces changements ont modelé leur configuration dans l'espace. D'autre part, nous explorons le rôle de l'habitat dans la définition de la structure et de l'identité du quartier et sur lequel nous portons une attention plus particulière. Sa spécificité liée à sa capacité de refléter sensiblement, dans chaque quartier et dans différentes phases du développement de la ville, les valeurs du groupe social ou de la communauté qui l'ont produit. Son rôle émane de la particularité de la société alépine traditionnellement marquée par la ségrégation entre ses différentes communautés marquant l'occupation de l'espace et manifestant à travers l'aspect architectural dont chacune d'elle projette sur sa part de l'ensemble urbain, voire son quartier. La spécificité de l'habitat sera examinée en vue de déterminer dans quelles conditions l'habitat peut jouer un rôle si déterminant dans la configuration de l'espace du quartier et, par conséquent, de la ville, et comment sa matérialité comme objet permet au modèle culturel d'y opérer ses effets. Nous examinons, dans un premier temps, les dispositions essentielles de l'habitat et du quartier, voire leurs morphologies, dans leur contexte socio-économique au cours de différentes périodes, et le type de rapports qui lient les différents éléments à l'intérieur de chacun des deux systèmes spatiaux. Dans un deuxième temps, nous examinons dans ses plans successifs et à partir de son plan initial, la forme de la ville à travers l'agencement de ses dispositifs élémentaires. Notre objectif est de déceler la logique par laquelle la forme de la ville évolue, sa permanence ou sa rupture, et d'identifier les forces matrices qui résistent aux changements et autour desquelles se dessinent les transformations au cours de différentes époques, qui contribuent à perpétuer un certain dessin de la ville et à reproduire plus ou moins le même type d'espace. Après avoir constaté une permanence de la forme à différentes échelles de la ville, qui sous-tend une cohérence dans le type de rapports entre les différents éléments du système spatial, nous dégageons les éléments à travers lesquels se manifestent ses différents caractères. Le caractère cosmique qui permet la production dans l'espace des formes, y compris les formes symboliques à l'échelle de la ville et celle de l'habitat, et le caractère cyclique qui consiste dans la production, à travers des mécanismes propres à l'organisme, d'un espace dynamique et harmonieux dont chaque partie est distincte, mais fonctionne avec l'ensemble. Ce caractère permet de générer d'autres types d'espaces sans affecter le fonctionnement de l'ensemble de la ville dont les parties restent liées par des rapports de hiérarchie, de juxtaposition, de complémentarité, qui résultent des caractéristiques de l'espace, sa ségrégation et sa spécialisation. Dans un troisième temps, nous examinons les traits du modèle culturel en matière d'aménagement dans la société alépine, les moments de rupture ou de permanence de ce modèle et les aspects socioculturels et leurs changements qui ont favorisé ces moments. Le repérage d'une part, des éléments d'architecture dans l'habitat traditionnel alépin incompatibles avec l'Islam, religion de la majorité, tels la coupole et le plan cruciforme de la grande salle, et d'autre part d'une particularité du système de l'organisation spatiale de cet habitat soumettant ses différents éléments à une hiérarchie nettement perceptible tant au niveau de la dimension ou du traitement architectural de chaque élément, espaces fermés et espaces ouverts, selon l'importance de la fonction assignée à chaque espace, nous amène à examiner la signification de ces éléments architecturaux et de cet ordre hiérarchique de l'espace habité et sa cohérence avec l'idée de l'espace et du cosmos dans la chrétienté. La permanence de l'habitat traditionnel avec ces dispositions pendant au moins quatre siècles nous amène ensuite à examiner les conditions qui ont permis aux premières communautés chrétiennes la diffusion de leurs idées sur l'espace qui sont celles d'une minorité et son inclusion dans un système plus général de représentation de la ville. Nous entamons à la fin de cette étude une brève analyse de la structure urbaine de la ville d' Alep à partir d'une analyse de son «irnagibilité» inspirée de la méthode proposée par Lynch (1971). Cette méthode nous éclairera un aspect important du rapport entre la structure urbaine et la structure sociale. Autrement dit, les rapports entre les propriétés syntaxiques de l'espace et les pratiques habitantes.fr
dcterms.descriptionMémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.fr
dcterms.languagefrafr


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